Résumé :
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Tout commence à Conques dans cet hôtel donnant sur labbatiale du onzième siècle où lauteur passe une nuit. Il la regarde comme personne et voit ce que, aveuglés par le souci de nous-mêmes et du temps, nous ne voyons pas. Tout ce que ses yeux touchent devient humain vitraux bien sûr, mais aussi pavés, nuages, verre de vin. Cest la totalité de la vie qui est embrassée à partir dun seul point de rayonnement. De retour dans sa forêt près du Creusot, le poète recense dans sa solitude toutes les merveilles «rapportées» : des visions, mais également le désir dun grand et beau livre comme une lettre damour, La nuit du cur.
Cest ainsi, fragment après fragment, que sécrit au présent, sous les yeux du lecteur, cette lettre dévorée par la beauté de la création comme une fugue de Jean-Sébastien Bach.
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